24/10/2010 Arrivée

Le désert. 

Du sable, un peu de neige parfois et là bas, au fond, sous les nuages, le Pacifique. Rien d'autre. Pérou, Chili, Argentine défilent ainsi sous mes yeux, blancs, jaunes, rouges. Pendant des heures, c'est le paysage qui s'offre à moi. Pas une once d'humanité. Rien qu'un décor fantastique, émouvant par sa beauté et sa grandeur.

Puis, soudain, du vert. Nous approchons.

La lagune de la Petite Mer, comme dit le guide, puis des arbres, de plus en plus d'arbres. Nous voici sur la piste d'aterrissage. Me voici a Buenos Aires.

Passage des douanes. Je retrouve la dame qui ne sait sans doute pas lire et qui n'arrête pas de me demander son chemin. Quant au douanier, on pourrait lui apprendre que sourire ne coûte rien. Mais bon, mon sac est là qui m'attend, alors c'est moi qui souris.

Sortir de l'aéroport. Ne pas se faire avoir par les taxis. Mais... je n'ai pas le temps de me poser plus de questions, je me fais alpaguer par une vendeuse d'une compagnie de minibus. Trois fois moins cher que le taxi. Et c'est la seule compagnie de minibus de l'aéroport. Je fais mine de douter, d'aller voir ailleurs. On ne m'en raconte pas, à moi! Résultat, je lui achète le billet et me voilà partie pour l'auberge.

La ville qui défile devant mes yeux me rappelle certaines de ces villes de pays méditerranéens. Des immeubles neufs au milieu de bâtisses délabrées ou en ruines, avec ça et là quelques palmiers. La conduite vertigineuse du chauffeur de car accroît cette impression.

Arrêt du car. Nous sommes loin du "au pied de votre hotel" et je crois à une arnaque. Mais non, on ne fait que changer de voiture. Celle-ci me dépose enfin à bon port. L'aventure commence.